Syndrome de verrouillage

Ni maladie évolutive, ni état végétatif, le syndrome de verrouillage aussi connu sous l’appellation de locked-in syndrome, est un état neurologique rare consécutif, la plupart du temps, à un accident vasculaire ou à un traumatisme détruisant le tronc cérébral, véritable nœud de communication entre le cerveau et la motricité.

Après une phase de coma plus ou moins longue, le syndrome de verrouillage se traduit par :

Il est impossible pour le moment de connaître le nombre exact de personnes victimes du syndrome de verrouillage au Québec puisqu’elles sont regroupées dans les statistiques sous la catégorie occlusions du tronc basilaire. Selon la docteure Nicole Beaudoin de l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal, moins de 1% des victimes d’accidents vasculaires cérébraux sont atteintes du syndrome de verrouillage. « Ce sont des accidents rares, mais qui laissent des séquelles dramatiques » de dire la docteure Beaudoin.

Par la rééducation, des progrès sont toutefois possibles. Réapprendre à bouger un doigt, retrouver la déglutition, respirer sans assistance, articuler quelques mots, tels sont les objectifs de ces patients pour rompre leur isolement, réduire leur handicap et commencer une nouvelle vie.

Pour en connaître davantage sur le syndrome de verrouillage, nous vous invitons à visiter le site Internet d’ALIS, l’association du locked-in syndrome http://alis-asso.fr/.

À lire: Aspect médical, communication et qualité de vie après un Locked-In Syndrome : Revue de vingt cas, Par Dre Nicole Beaudoin et al 2010. Qualité_de_vie.pdf